On parle souvent de la perte de cheveux comme une problème courant chez les hommes mais les femmes elles aussi sont touchées et rencontrent des difficultés au quotidien. Parmi les causes les plus fréquentes on retrouve ce qu’on appelle l’alopécie androgénique. Découvrez comment cette forme de « calvitie héréditaire » peut être appréhendée et traitée.
Sommaire de l'article
Quelles sont les causes et facteurs de l’alopécie androgénique ?
L’alopécie androgénique se caractérise par une perte de cheveux progressive et diffuse sur tout le scalp. Avec la chute de cheveux chez la femme, on assiste à une miniaturisation progressive des follicules pileux.
Les hormones en cause !
On dit qu’elle est provoquée par une sensibilité accrue des follicules pileux aux hormones androgènes, comme la testostérone. Les follicules pileux miniaturisés produisent des cheveux fins et fragiles, qui finissent par tomber.
Une question d’hérédité…
L’alopécie androgénique est généralement héréditaire. Cela signifie que si vous avez un parent qui est atteint de calvitie, vous avez également un risque accru de développer une calvitie.
Des facteurs médicaux et environnementaux
La calvitie peut également être provoquée par une prise médicamenteuse, comme les antidépresseurs, les anti-androgènes, les stéroïdes anabolisants et les médicaments pour le cancer. Certains troubles médicaux, comme le diabète, peuvent eux aussi provoquer une chute de cheveux.
On note également que certains facteurs environnementaux peuvent contribuer au développement de l’alopécie androgénique : stress, pollution, malnutrition et certaines infections virales ou bactériennes.
Mais, surtout, une dimension multifactorielle
Les causes de l’alopécie androgénique sont généralement multifactorielles, c’est-à-dire qu’elles sont liées à plusieurs facteurs. Les facteurs déclencheurs de l’alopécie androgénique peuvent être génétiques, hormonaux, médicaux ou environnementaux.
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Quels sont les symptômes d’une l’alopécie androgénique ?
L’alopécie androgénique est la forme la plus courante de « calvitie ». Les premiers symptômes de l’alopécie androgénique sont généralement :
- une diminution du diamètre des cheveux
- et une diminution de leur densité.
Les cheveux peuvent également devenir plus fins et plus fragiles. La perte de cheveux, elle, peut être progressive mais parfois aussi soudaine. Elle touche généralement les femmes âgées de 20 à 40 ans, mais elle peut également affecter des personnes plus âgées.
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Quels sont les traitements proposés pour soigner l’alopécie androgénique ?
Il existe différents traitements contre l’alopécie androgénique, mais il n’y a pas de traitement miraculeux. Les traitements peuvent ralentir ou arrêter la perte de cheveux, mais ils ne pourront pas réparer les follicules pileux endommagés.
Les traitements les plus courants pour l’alopécie androgénique sont :
- la prise de compléments alimentaires,
- parfois (après consultation auprès d’un professionnel de santé) de traitements médicamenteux,
- les implants capillaires,
- les greffes de cheveux
- et les lasers.
Les options de traitement varient en fonction de l’ampleur de la calvitie mais aussi des préférences du patient. De manière générale, les patients atteints d’alopécie androgénique consultent un dermatologue, un médecin spécialiste des cheveux ou vont directement dans un centre spécialisé pour obtenir un diagnostic et un traitement appropriés.